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Lasius emarginatus : Mon expérience avec une colonie de 4-5 ans et des milliers d’ouvrières

  • Photo du rédacteur: GigaFourmis
    GigaFourmis
  • 2 août
  • 10 min de lecture

Bonjour à tous les passionnés de myrmécologie ! Je suis Melvin, l'auteur de ce blog, et aujourd’hui je vous emmène dans l’univers fascinant de ma colonie de Lasius emarginatus, une espèce que j’élève depuis presque trois ans. Avec plusieurs milliers d’ouvrières et une activité débordante, cette colonie est passionnante.


Dans cet article, je partage mon expérience, les avantages d’élever cette espèce ou même des Lasius de manière générale, des conseils pratiques et des anecdotes. Que vous soyez débutant ou confirmé, les Lasius emarginatus ont tout pour vous séduire !


Photo macro d'une ouvrière Lasius emarginatus par @antpassionant via instagram, merci à lui qui m'a prêté plusieurs images pour illustrer le blog.
Photo macro d'une ouvrière Lasius emarginatus par @antpassionant via instagram, merci à lui qui m'a prêté plusieurs images pour illustrer le blog.

Pourquoi choisir les Lasius pour débuter dans l’élevage

de fourmis ?


Si vous ne savez pas quelle espèce choisir pour vous lancer dans la myrmécologie, les Lasius sont un choix idéal pour plusieurs raisons :


- Accessibilité : Les reines Lasius sont faciles à trouver en France pendant les essaimages (juillet-août). Vous pouvez partir à la chasse aux reines vous-même (lisez cet article pour savoir comment faire), mais elles sont aussi disponibles à l’achat à des prix très abordables sur les boutiques spécialisées ou chez des particuliers. Sur mes réseaux sociaux et ma boutique ACCESS FOURMIS, j’organise régulièrement des concours où j'en offre gratuitement, alors suivez-moi pour ne pas rater ces opportunités !


- Économie : Comparées à d’autres genres, les Lasius demandent peu d’investissement, elles seront à l'aise en tube à essai les premières années et par la suite s'adapteront à la plupart des nids disponibles sur le marché (béton cellulaire, impression 3D...).


- Tolérance : Ce sont des fourmis robustes, capables de s’adapter à une large plage de paramètres (température, humidité), ce qui les rend bien plus résistantes aux erreurs de débutants que des espèces plus exigeantes.


- Productivité : Dès la première génération, une colonie de Lasius produit un grand nombre d’ouvrières (10-20 en général), la fondation est donc plus stable que chez d'autres espèces qui n'ont que 3-5 ouvrières dans les débuts.


- Diapause simplifiée : Leur période de repos hivernal est facile à gérer, même pour les novices.


Cela dit, une colonie de plusieurs milliers d’ouvrières, comme la mienne, peut être un peu compliquée à entretenir, comme toute grande colonie. Leur tolérance et leurs besoins simples en font toutefois une espèce accessible pour les débutants.


Plusieurs ouvrières en train de siroter du liquide sucré dans une gamelle en forme de fourmi qu'un abonné m'a offerte.
Plusieurs ouvrières en train de siroter du liquide sucré dans une gamelle en forme de fourmi qu'un abonné m'a offerte.

Lasius emarginatus : Une fourmi au thorax rougeâtre captivante


La Lasius emarginatus est une espèce qui ne passe pas inaperçue grâce à sa coloration bicolore distinctive. Les ouvrières, mesurant 4 à 5,5 mm, ont une tête et un gastre brun foncé à noir, contrastant avec un thorax rougeâtre (brun-rouge à rouge orangé) qui leur donne une allure unique. Les reines, plus imposantes (environ 9 mm), ont une teinte plus uniforme, souvent brunâtre avec un thorax légèrement plus clair. Je n’ai pas de belle photo de ma reine, mais ANT PASSIONANT lui en a, donc je vais vous montrer les siennes. Comparées à mes Pheidole pallidula, les Lasius emarginatus sont plus grandes, mais elles restent de petites fourmis comparées à des Messor par exemple.


@antpassionant via instagram.
@antpassionant via instagram.
La reine vue de très près, @antpassionant via instagram.
La reine vue de très près, @antpassionant via instagram.
Encore une superbe photo de notre ami @antpassionant via instagram.
Encore une superbe photo de notre ami @antpassionant via instagram.

Répartition géographique : Où trouver les Lasius emarginatus ?


Les Lasius emarginatus sont très répandues en Europe, ce qui en fait une espèce accessible pour de nombreux éleveurs. On les trouve facilement en France, notamment dans les zones urbaines et périurbaines, où elles nichent souvent sous les pierres, dans les murs, ou près des arbres. Elles sont également présentes dans de nombreux autres pays, comme la Belgique (un coucou à mes lecteurs belges, vous pouvez facilement trouver cette espèce chez vous lors des essaimages !), les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Suisse, l’Autriche, et même jusqu’en Europe de l’Est et dans certaines parties de l’Asie Mineure. Leur adaptabilité à différents environnements, des forêts aux zones urbaines, explique en partie leur large répartition. Si vous êtes en France, en Belgique ou ailleurs en Europe, ne manquez pas les essaimages entre juillet et août pour capturer une reine !


Carte de la répartition de la Lasius emarginatus via ANTMAPS.ORG.
Carte de la répartition de la Lasius emarginatus via ANTMAPS.ORG.

L’histoire de ma colonie : Un cadeau fabuleux


Ma colonie de Lasius emarginatus m’a été offerte il y a presque trois ans par un autre éleveur : Théo, un monstre de l'élevage de fourmis accumulant presque 15 ans d'expérience dans le domaine et qui à l'époque, en plus de me donner des colonies de fourmis, m'a donné beaucoup de conseils précieux pour m'améliorer dans ce domaine !


Quand j'ai eu ces Lasius, elles étaient déjà environ 3 000 ouvrières, un véritable trésor pour un passionné comme moi. Depuis, je l’ai fait passer par deux diapauses, et elle continue de prospérer, je ne saurais pas à combien estimer sa population actuellement. Pour ce qui est de son âge, je l'estime à environ 4 à 5 ans, bien que je n’en sois pas certain. Aujourd'hui elle n’a pas encore atteint sa maturité (mais je pense que ça ne saurait tarder !) et j’ai hâte de voir jusqu’où elle ira !


Une partie du couvain de mes Lasius, qui est composé uniquement de larves. Habituellement j'en ai beaucoup plus, mais la colonie vient de passer par une phase difficile dont elles se remettent petit à petit.
Une partie du couvain de mes Lasius, qui est composé uniquement de larves. Habituellement j'en ai beaucoup plus, mais la colonie vient de passer par une phase difficile dont elles se remettent petit à petit.

Leur installation : Un nid spacieux adapté à une colonie dynamique


Ma colonie vit actuellement dans un grand nid en béton cellulaire, fabriqué par Esthetic Ants (un grand merci à eux pour leur matériel de qualité !). Ce nid est relié à deux aires de chasse : une grande, où les fourmis explorent activement et se mettent en valeur, et une petite, que j’utilise comme "poubelle" pour y déposer les insectes. Cette organisation facilite l’entretien, bien que gérer une colonie de cette taille reste un défi.


Photo éloignée de leur installation.
Photo éloignée de leur installation.

Comme vous pouvez le constater sur les photos, le nid a l'air trop grand par rapport à la taille de la colonie. Vous le savez, généralement, je déconseille les nids trop grands, car ils stressent les fourmis en leur donnant trop d’espace vide qu'elles vont essayer de combler avec leurs déchets, ce qui amène par la suite d'autres problématiques. Cependant, apportons de la nuance, avec une colonie comme la mienne qui se développe rapidement et compte déjà des milliers d’ouvrières, un nid légèrement trop grand ne pose pas de problème, à condition de bien surveiller l’humidité et la propreté. Je connais ma colonie et je sais qu'elles le rempliront vite.


Le nid de la colonie vu d'un peu plus près.
Le nid de la colonie vu d'un peu plus près.

Avant cette installation, je les élevais dans deux nids plus petits, toujours en béton cellulaire, avec une aire de chasse réduite. L’entretien était alors compliqué : des centaines d’ouvrières vivaient dans l’aire de chasse, au milieu des déchets, et elles sortaient souvent une grande partie de leurs cocons à l’extérieur du nid. Depuis que je suis passé à une installation plus spacieuse, tout est beaucoup plus simple et la colonie reprend le cours de son développement.


Leur installation juste avant que je ne les déménage dans un espace plus grand. Leur gestion y était devenue difficile, un grand nombre de fourmis vivaient au milieu de l'aire de chasse dans les déchets, ce qui m'empêchait de nettoyer correctement. Retrouvez en cliquant ici la vidéo du déménagement.
Leur installation juste avant que je ne les déménage dans un espace plus grand. Leur gestion y était devenue difficile, un grand nombre de fourmis vivaient au milieu de l'aire de chasse dans les déchets, ce qui m'empêchait de nettoyer correctement. Retrouvez en cliquant ici la vidéo du déménagement.

Un conseil que je répète souvent sur mon blog et mes vidéos : évitez les nids trop grands pour les jeunes colonies de fourmis. En revanche, pour les aires de chasse, beaucoup ont du mal à comprendre que vous pouvez vous faire plaisir ! Plus elles sont spacieuses, plus il est facile de nettoyer les déchets, et cela ne perturbe pas les fourmis. Que vous ayez 20 ou 2000 ouvrières, mettez l'aire de chasse la plus grande possible, en faisant toujours attention à avoir un nid dans lequel les fourmis sont toujours bien confinées !


L'aire de chasse poubelle de l'installation actuelle.
L'aire de chasse poubelle de l'installation actuelle.

Une colonie suractive et productive


Mes Lasius emarginatus sont incroyablement actives. De jour comme de nuit, elles s’agitent dans leur aire de chasse, et il n’est pas rare de voir plusieurs centaines d’ouvrières se rassembler dans un coin ou dans un tuyau de connexion, même s’il y a plein de place dans le nid. Ce comportement typique de l’espèce rend leur observation fascinante et pleine d’animation.


Première photo du tuyau reliant le nid aux aires de chasse, comme vous pouvez le constater les fourmis y vivent par centaine.
Première photo du tuyau reliant le nid aux aires de chasse, comme vous pouvez le constater les fourmis y vivent par centaine.
Deuxième photo du tuyau faisant la liaison entre le nid et l'aire de chasse.
Deuxième photo du tuyau faisant la liaison entre le nid et l'aire de chasse.
Le tuyau reliant les deux aires de chasse entre elles.
Le tuyau reliant les deux aires de chasse entre elles.

Chaque année, la colonie produit des milliers de larves et de cocons, témoignant de sa vitalité. Malheureusement, je n’ai pas de photos à vous montrer, mais j’ai inséré une courte vidéo de ma chaîne YouTube juste en dessous (et une vidéo format long en fin d’article) pour vous donner un aperçu de leur frénésie. Cette productivité est l’un des aspects les plus captivants de cette colonie.



Nourriture et entretien : Une colonie gourmande mais peu exigeante


Pour soutenir leur activité débordante, mes Lasius emarginatus ont besoin de grosses quantités de nourriture, notamment de beaucoup de protéines pour combler les besoins de leurs milliers de larves. Leur régime est varié et peu contraignant :


- Liquides sucrés : Elles raffolent des solutions sucrées, je leur donne ma recette maison (et c'est d'ailleurs Théo qui me l'avait apprise) : 20 à 30 % de sirop bio mélangé avec de l’eau (goût fraise, cassis, grenadine ou pêche). Avec les jeunes colonies, pour éviter les noyades, mettez toujours du coton dans les gamelles et abreuvoirs.


- Insectes : Contrairement à certaines de mes autres colonies, les Lasius emarginatus ne sont pas difficiles. Elles acceptent un peu tout type d'insectes : blattes (redrunners, dubia, Phoetala pallida), vers (de farine ou morios), grillons et criquets. Attention, même si, en général, cette espèce ne fait pas la fine bouche, les jeunes colonies peuvent avoir tendance à bouder les vers et grillons. Si vous êtes dans ce cas, proposez des blattes mortes coupées en deux (pour faciliter l'accès à la chair) et le développement de votre jeune fondation va être décuplé.


Je veille également à leur fournir un abreuvoir à eau en permanence pour compenser les éventuels manques d’humidité dans le nid. Pour l’humidité, je procède un peu au feeling : je m’assure que le nid reste modérément humide (hydraté une fois par semaine), ce qui leur convient parfaitement. Côté température, pas besoin de chauffage : elles prospèrent à température ambiante (20-26°C).


Habituellement le liquide sucré est distribué dans des abreuvoirs, mais pour faire des photos et vidéos, j'ai ici nourri les fourmis dans des gamelles décoratives.
Habituellement le liquide sucré est distribué dans des abreuvoirs, mais pour faire des photos et vidéos, j'ai ici nourri les fourmis dans des gamelles décoratives.

La diapause : Un repos essentiel et une résistance exceptionnelle


Chaque année, de début novembre à fin février/début mars, je place ma colonie en diapause dans un frigo alimentaire à une température froide (5-10°C). Cette période de repos est cruciale pour leur cycle biologique et se déroule sans difficulté. Les Lasius emarginatus sont particulièrement tolérantes, ce qui rend cette étape accessible même pour les débutants.


Théo, l’ancien propriétaire de ma colonie, m’a raconté une anecdote incroyable qui illustre leur résistance hors du commun. Une année, il a oublié de les humidifier et de leur fournir de l’eau pendant toute la durée de la diapause. Une erreur qui aurait pu décimer une colonie moins robuste (ce qui m’ai d’ailleurs arrivé une année avec des Messor barbarus) ! Pourtant, ces Lasius emarginatus ont survécu avec très peu de pertes. Cette histoire montre à quel point cette espèce est capable de résister à des conditions extrêmes, ce qui en fait un choix idéal pour les éleveurs, qu’ils soient novices ou expérimentés.


Photo d'une ouvrière Lasius emarginatus accompagnée par des pucerons, toujours par le talentueux  @antpassionant via instagram.
Photo d'une ouvrière Lasius emarginatus accompagnée par des pucerons, toujours par le talentueux  @antpassionant via instagram.

Comportement social : Une organisation fascinante


Un aspect qui rend les Lasius emarginatus si captivantes est leur comportement social. Dans ma colonie, j’observe régulièrement des interactions complexes entre les ouvrières. Par exemple, elles pratiquent la trophallaxie (échange de nourriture liquide entre individus) de manière très visible, ce qui est un spectacle fascinant. De plus, leur tendance à se regrouper par centaines dans un coin de l’aire de chasse, même avec un nid spacieux, témoigne de leur forte cohésion sociale. Ce comportement peut parfois compliquer le nettoyage, mais il reflète leur besoin d’interagir constamment, ce qui rend leur observation hypnotisante.


Plusieurs centaines d'ouvrières compactées dans un coin de l'aire de chasse.
Plusieurs centaines d'ouvrières compactées dans un coin de l'aire de chasse.

Mésaventures avec les Lasius emarginatus : Témoignages d’abonnés


Les Lasius emarginatus sont des fourmis opportunistes, et leur présence proche de nos habitations peut parfois causer des surprises aux éleveurs. Deux de mes abonnés m’ont partagé des mésaventures qui illustrent leur comportement audacieux :


- Une attaque venue de l’extérieur : L’un de mes abonnés m’a raconté qu’une colonie sauvage de Lasius emarginatus, probablement attirée par la nourriture, a pénétré dans son élevage et attaqué l’une de ses colonies. Les ouvrières sauvages, en grand nombre, ont réussi rentrer dans l'installation et à tuer toute les fourmis, leur colonie était encore peu développée.


- Des visiteuses gourmandes : Un autre abonné a eu la surprise de voir des Lasius emarginatus sauvages s’introduire directement dans son élevage de blattes pour voler de la nourriture, probablement la nourriture des blattes elles-mêmes et des morceaux d’insectes morts.


Ces anecdotes montrent que malgré leur look "mignon", les Lasius emarginatus en grand nombre sont très agressives et audacieuses, arrivant à s'adapter à divers situations, ce qui est peut-être aussi une des causes de leur grande répartition. Soyez vigilants et si vous possédez un jardin, sécurisez bien vos installations pour éviter ces mésaventures !


Le nid de ma colonie de Lasius emarginatus.
Le nid de ma colonie de Lasius emarginatus.

Précautions pour éviter les évasions


Avec une colonie aussi grande et des fourmis aussi petites (4-5,5 mm pour les ouvrières), les risques d’évasion sont un point à surveiller. Les Lasius emarginatus sont agiles et peuvent se faufiler par des interstices minuscules. Pour éviter cela, je recommande d’utiliser une aire de chasse sans jour entre les parois, donc collée ou très bien ajustée, des barrières anti-évasion (comme du mélange talcool ou du fluon) sur les parois de l’aire de chasse et enfin un couvercle. Une bonne vigilance est essentielle, mais avec un équipement adapté, ce problème est facilement gérable.


Ici j'utilise du fluon et un couvercle, l'anti-évasion étant relativement efficace, je me permets de laisser le couvercle ouvert pour maximiser l'aération.
Ici j'utilise du fluon et un couvercle, l'anti-évasion étant relativement efficace, je me permets de laisser le couvercle ouvert pour maximiser l'aération.

Une colonie magnifique et pleine de surprises


Cette colonie de Lasius emarginatus est une véritable merveille. Elle m’émerveille chaque jour par son activité, sa productivité et son comportement unique. Je suis convaincu qu’elle me réserve encore de belles surprises dans les années à venir, notamment lorsqu’elle atteindra sa pleine maturité. Cependant, un avertissement : leur petite taille et leur grand nombre peuvent compliquer l’entretien et augmenter le risque d’évasions. Une attention particulière est nécessaire, surtout pour les débutants.


Un des abreuvoirs à eau de la colonie. Pour ceux qui veulent la référence, il vient de chez ESTHETIC ANTS.
Un des abreuvoirs à eau de la colonie. Pour ceux qui veulent la référence, il vient de chez ESTHETIC ANTS.

Rejoignez l’aventure des Lasius !


Si vous cherchez une espèce à la fois tolérante, passionnante et esthétique, les Lasius emarginatus, avec leur thorax rougeâtre éclatant, sont faites pour vous. Leurs paramètres d’élevage simples et leur suractivité en font une colonie idéale pour tous les niveaux, même si une grande colonie demande un peu plus d’efforts. Leur seul point faible selon moi est leur petite taille, qui en rebuteront certains d'entre vous. Que vous soyez en France, en Belgique, ou ailleurs en Europe, tentez l’expérience en capturant une reine ou en participant à mes concours sur mes réseaux sociaux !


Pour suivre mes aventures myrmécologiques, abonnez-vous à mes réseaux sociaux au nom de @GIGAFOURMIS. Si vous souhaitez soutenir mon travail, passez commande sur ma boutique ACCESS FOURMIS pour du matériel adapté à l’élevage.


Un grand merci à Esthetic Ants pour avoir fourni le nid et les aires de chasse de cette colonie, qui contribuent à son épanouissement. Un grand merci également à Ant Passionant qui m'a prêté des photos, je vous invite à aller vous abonner à son compte instagram.


Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà élevé des Lasius ou d’autres fourmis ? À bientôt sur GIGAFOURMIS.FR !


ANT PASSIONANT via instagram.
ANT PASSIONANT via instagram.

Pour finir cet article je vous insère une vidéo de ma chaîne YouTube montrant le nombre de cocons que peuvent me produire ces Lasius.

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